1. |
Loose Bay
03:30
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Loose Bay
Quand le soleil se lève, j’ai les rayons dans face
s’t’un maudit beau réveil, que d’avoir chaud en masse
le corps en sueur, ça forme comme une odeur
la bouche toute pâteuse, la chevelure graisseuse
un p’tit mal de tête me rappelle ce que j’ai fait hier
j’pense que j’ai abusé, « Welcome to Loose Bay! »
Refrain :
Oooooh
un camping pour les plus démunis
Oooooh
c’est pas mal mieux que mon taudis
Oooooh
y’a pas mal de monde fucké
Oooooh
mais s’pas long que ça devient des chummy
C’est drôle parce-qu'à c't'endroit là, épique rime avec reflux-gastrique
l’eau est même pas buvable, d’la pisse serait plus potable
si t’as envie d’manger, attend toi pas à grand chose
des nouilles aux épices secrètes, tu vas m’dire « ben non toé chose! »
Tu m’crois pas? Check ben ça!
un, deux, un, deux, trois, quatre
Des nouilles aux cendres, d’la soupe aux cendres
des patates à poussières
du steak à l’écorce, des fèves au sable
c’est pas ben «tough» à faire
ton estomac sera peut-être pu là
mais inquiète toi pas y va s’y faire
c’est une routine mieux que la poutine direct en enfer
Refrain :
Oooooh
un camping pour les plus démunis
Oooooh
c’est pas mal mieux que mon taudis
Oooooh
y’a pas mal de monde fucké
Oooooh
mais s’pas long que ça devient des chummy
Si t’as envie de te baigner
cherche pas y’a pas d’piscine
le seul moyen de t’laver, c’est d'prendre une douche en bottines
pis si t’as envie d’triper, c’est sûr tu vas trouver
un médecin corrompu ou un punk vraiment tordu
Tu m’crois pas? Check ben ça
un, deux, un , deux, trois, quatre
D’la coke dans l’groin, fumer de joints
c’est super fantastique
des pills le soir, du cidre à boire
c’est carrément magique
fais attention fais pas le toton
ça pourrait mal finir
fini comme t’es, va pas dans l’noir
ça s’peut que tu te fasse sauter
Refrain :
Oooooh
un camping pour les plus démunis
Oooooh
c’est pas mal mieux que mon taudis
Oooooh
y’a pas mal de monde fucké
Oooooh
Welcome to Loose Bay
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2. |
La Folie
02:39
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La Folie
Combien de fois va falloir que j’te dise,
que t’es là par prétexte pour faire ta crise.
Je l’sais, je l’sais ça va pas bien.
Mais j’te garantis qu’à va être là demain.
Tu as ce sentiment étrange
qui parcours tout ton corps
à chaque fois qu’tu tombes dans l’fort,
mais là tu parles comme Bukowski.
Moi j’te l’dis, c’est d’la folie.
Refrain :
Ça cris, ça cris dans tes oreilles
pourquoi faut tout l’temps que tu t’embouteilles
c’est ta conscience qui manigance.
Le coeur en fête tu perds la tête
pourquoi tu bois jusqu’à ne plus être
c’est ta conscience qui clame démence.
J’te connais bien tu ferais tout ce qu’il faut
pour éviter qu’elle te repousse
afin de ne pas tomber de haut
mais là ça va finir en bordel
et pour une fois, ce sera avec elle.
Toutes ces saletés te sortent du crâne
à force de baigner dans l’oublis
pour te rendre compte qu’elle s’est enfui
faudrait bien que tu arrête ça
avant que tu ne sois plus là.
Refrain :
Ça cris, ça cris dans tes oreilles
pourquoi faut tout l’temps que tu t’embouteilles
c’est ta conscience qui manigance.
Le coeur en fête tu perds la tête
pourquoi tu bois jusqu’à ne plus être
c’est ta conscience qui clame démence.
Le coeur en fête tu perds la tête
pourquoi tu bois jusqu’à ne plus être
c’est ta conscience qui clame démence.
Ah cette putain de folie!
Qui clame démence.
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3. |
La Sarcelle
04:43
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La Sarcelle
J’commence à être écoeuré
de voir les rêves du monde brûler
c’est comme si j’étais l’témoin
d’un meurtre à plusieurs degrés
Pourquoi que les enfants d’hier
deviennent le fardeau de nos prochains
c’est comme si j’te disais j’m’en fou
pis j’me revirais d’bord pour aller prendre mon trou
Refrain :
Je vole, vole, vole dans le ciel
dans ce bateau pour l’éternel
je vol, vol, vol avec mes ailes
je vogue sur le dos d’la sarcelle
J’croyais avoir le coeur très dur
mais ça m’tue au fur et à mesures
j’veux pas que mon corps finisse dans une cage
le vent d’in voiles, j’vous quittes et j’pars au large
Mais c’est dans les petits détails
qu’on va arrêter de s’faire prendre pour du bétail
moi j’sacre mon camp pour une couple d’années
m’a virer d’bord lorsque vous serez tanné
m’a virer d’bord lorsque sa… sera la souveraineté
Mais d’ici là
Refrain :
Je vole, vole, vole dans le ciel
dans ce bateau pour l’éternel
je vole, vole, vole avec mes ailes
je vogue sur le dos d’la sarcelle
J’m’envole, vole, vole dans le ciel
dans ce bateau pour l’éternel
je vole, vole, vole avec mes ailes
je vogue sur le dos d’la sarcelle
je vogue sur le dos d’la sarcelle
je vogue sur le dos d’la sarcelle
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4. |
Oh my spliff!
03:19
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Oh my spliff!
J’étais entrain d’boire une douzaine de bières
que j’étais déjà entrain d’frencher l’trottoir
pis les chars s’empêchaient pas de klaxonner
j’t’y ai lâché un gros « CIBOIRE »
qui m’avait déjà levé de terre
les mains sur ma gorge
je lui ai marmonné
Refrain:
J’peux-tu fumer mon joint une dernière fois ben tranquillement
il s’écria « OH MY SPLIFF! »,
pogne sa puff, pis y sacre son camp.
Surpris par cette réaction
j’me répètais « ben voyons dont »
en m’enlignant sur le droit chemin
j’arrivais dans une ruelle sombre
que deux junkies sortirent de l’ombre
pointant leurs couteaux en direction d’mes deux riens
fak j’leur ai susurré
Refrain:
J’peux-tu fumer mon joint une dernière fois ben tranquillement
il s’écrièrent « OH MY SPLIFF! »
pogne mon bag pis y sacrent leur camps.
J’étais entrain de broyer du noir
car j’avais pu un gramme de vert
de ces anecdotes, qui m’ont fait dégriser
j’avais besoin d’une bonne bouffée
de cette fumée qui m’fait tousser
dans mes poumons
ça d’vient une addiction.
fak j’ai crié une p’tite affaire de même
Refrain:
J’peux-tu fumer mon joint une dernière fois ben tranquillement
et j’ai scandé « OH MY SPLIFF! »
rentre dans un bar pour passer l’temps
J’peux-tu fumer mon joint une dernière fois ben tranquillement
et j’ai scandé « OH MY SPLIFF! »
rentre dans un bar pour passer l’temps
J’peux-tu fumer mon joint une dernière fois ben tranquillement
et j’ai scandé « OH MY SPLIFF! »
rentre dans un bar… pour passer le… temps
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5. |
Forêt
06:08
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Forêt
J’pourrais faire dix heures de char juste pour toi
pour s’permettre de faire un peu n’importe quoi
en regardant l’soleil qui s’pousse un peu plus bas
j’pense juste au moment où j’serais rendu à côté d’toi
Ils te coupent sans cesse l’herbe sous les pieds
en pensant que ça va durer une éternité
te tuer est l’idée qui leur conviendraient
mais y’a pas personne qui va toucher à ma forêt
Refrain:
Me perdre sous ta robe boréale, jusqu’à l’aube en cavale.
pour pas penser qu’un jour on va s’quitter
regarder les étoiles, sur ton dos impartiale
tu supportes le poids de m’voir perdu dans l’bois
Ton parfum me fait rêver à toutes les fois
de tout ces moments où tu m’as pris dans tes bras
pour me cacher la vérité de ces tristesses
afin de ne pas voir la mort de tes richesses
Si j’avais su qu’un jour j’devais te voir mourir
j’aurais pas passé mon temps à m’enfuir
il est tu trop tard pour réparer leurs erreurs
avant qu’ils réussissent à atteindre ton p’tit coeur
Refrain:
Me perdre sous ta robe boréale, jusqu’à l’aube en cavale.
pour pas penser qu’un jour on va s’quitter
regarder les étoiles, sur ton dos impartiale
tu supportes le poids…
Me perdre sous ta robe boréale, jusqu’à l’aube en cavale.
pour pas penser qu’un jour on va s’quitter
regarder les étoiles, sur ton dos impartiale
tu supportes le poids de m’voir perdu dans l’bois
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6. |
Bouc et misères
06:01
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Bouc et misères
Quand tu t’lèves le matin,
le coeur qui hurle comme le chien
t’as son odeur su’l bout des doigts
ses bobettes su’l plancher
encore humide d’la veillée
pis tu l’sais, que tu pourras pu la r’trouver
T’as essayé de la r’tracer
d’in bar où tu l’as croisé
simplement pour boire ta soirée
tu croyais pas que ça t’arriverais
d’y faire l’amour pour de vrai
pis là est ben ancré en dedans d’toé
T’as commencé à prendre un coup
en la cherchant tout tout partout
la chienne t’as pogné tu t’es mis à crier
awaye dont r’viens icitte juste pour un bec ou pour la nuite
tu pourrais pas te passer d’elle, manquer d’chaleur ça serait cruel
tu la vois même danser jusque dans l’fond de tes bières vidées
ça fait deux semaines tu closes les bars
tu rentres chez vous plus tôt que tard
Ça fait deux semaines tu closes les bars
tu rentres chez vous plus tôt que tard
ta carte est ben loadé
pis tu penses juste à te tirer
ben voyons dont, fais pas ça
si tu joues l’con, j’te tue drette-là
S’t’une pierre tombale qui t’attend
pogné su’l fly par Satan
juste 200 piastres pour les ornements
scrappé ben dur dans une ruelle
entre les corps morts pis les poubelles
pleurant ben fort ta dernière nuite avec elle
Le jour se r’lève sur Montréal
rengaine dans l’cul c’est trop banal
ton seul souvenir c’est ton haleine de chacal
le corps «stallé» comme une épave
la tête bâclé par la rage
jusqu’au soir où tu vas pouvoir la ravoir.
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